"La femme du médecin"

LIVRE « LA FEMME DU MÉDECIN » : Le prologue

Le bouton rouge allumé sur sa centrale, lui signalait que le juge était encore en ligne. Son rendez-vous allait arriver dans quelques minutes. C’était donc le bon moment. Elle ouvrit le dernier tiroir de son bureau et chercha une petite boite. Quand elle vit le petit papillon en caoutchouc relié à une perle lisse et blanche, elle sentit son ventre se nouer. Avec son ongle long et bien vernis, elle ôta le petit outil de son lit de soie. Sa main droite glissa le long de sa jambe, le majeur ouvrit ses lèvres supérieures et plaça la perle à l’intérieur de son vagin déjà mouillé. Elle avait l’habitude. Le papillon était placé entre ses lèvres. Elle alluma un petit bouton sur le corps du papillon et ferma ses yeux avec sensualité quand elle sentit la sensation des vibrations. Elle mit ses pieds derrière les pieds de sa chaise et courba son dos tout en poussant son pubis sur le siège en donnant du poids sur le petit papillon bien en place. Elle ôta sa main rapidement et remit sa jupe bien droite. Avec toute sa concentration, ses muscles et sa respiration, elle contrôlait les sensations de joie dans son vagin. Quelqu’un frappa à la porte et entra soudainement. Un homme, noir, grand, un régal, entra dans son bureau. Monica se leva de sa chaise et accueillit l’homme avec un grand sourire.

-‘Bonjour, est ce que je suis bien chez le juge Vollenbicht pour mon rendez-vous?’

-‘Oui, bonjour, je m’appelle Monica. Je suis l’assistante du juge ».

Elle tenait la main de son visiteur plus longtemps que nécessaire en le regardant droit dans les yeux. Putain, qu’il était beau, pensait-elle. Il était grand et bien musclé. Il portait un costume chic et moderne avec un imperméable assorti. Sa bouche était irristible. Elle voyait ses yeux brillants et elle se demandait ce qu’il pouvait bien penser. Est ce qu’il pensait qu’elle était juste une secrétaire sympa? Ou pensait-il qu’il y avait un sous-entendu derrière cet accueil bien charmant?

Elle lui proposa d’accrocher son imperméable. Elle se mit derrière lui et prit les revers de son manteau avec ses deux jolies mains. Elle laissa son doigt avec un ongle long glisser dans son cou et avec sa respiration elle souffla délicatement dans son cuir chevelu. Son œil expérimenté vit les petits poils sur sa peau se dresser.

-‘Merci pour votre accueil très agréable Madame Monica….

-‘Von Furstenveld. Asseyez vous monsieur. Juge Vollenbicht est encore au téléphone.

Elle accrocha l’imperméable de son visiteur sur un cintre et fit de son mieux pour gérer son vagin trempé.

L’homme était debout au milieu de la pièce et regardait autour de lui. Monica s’approcha de lui avec son sourire charmant.  » Que puis-je pour vous Monsieur? demanda-t-elle. Il lui rendit un sourire amusé et leva ses épaules comme s’il voulait dire: que me proposez vous? En quoi ai-je le choix?

– ‘Voulez-vous une tasse de thé ou de café, ou est-ce-qu’un verre d’eau avec une tranche de citron vous ferait plaisir?

– Je pense que j’ai besoin d’un rafraichissant Madame Von Furstenveld. Un verre d’eau avec une tranche de citron me tente bien.

Monsieur Borchland s’assit et observa Monica.

Elle était consciente de son regard. Elle était en train de lui verser son eau et elle sentait ses yeux sur ses fesses. Elle musclait ses fessiers, courbait son dos et quand les glaçons tombèrent dans le verre elle poussa légèrement le petit papillon caché. Elle sentit une vibration se lancer dans tout son corps. Elle ferma ses yeux un seconde, reprit ses esprits et se tourna vers Monsieur Borchland, ses yeux étaient remplis de désir et d’envie. -‘Vous écoutez de la musique sublime’. Monica ne pouvait s’empêcher de fixer les lèvres voluptueuses de Borchland. -‘C’est le Mazurka Opus 67 de Frédéric Chopin. Juge Vollenbicht adore le piano en musique classique’.

Elle approcha son bureau, s’assit et avec sa souris elle augmenta le volume. Elle savait qu’elle n’était pas tres loin d’un orgasme, ce qui était contre toute règle. Heureusement, le petit bouton rouge sur sa centrale s’éteignit. Juge Vollenbicht avait terminé sa conversation téléphonique. Elle lui informa de la présence de son visiteur immédiatement et quand la porte se ferma derrière Monsieur Borchland, sa main était déjà entre ses jambes pour éteindre le petit papillon. Juste à temps.